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Changement de dispositif
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Interpellations multiples de La Bellevilleuse pour le renouvellement de l'OPAH du Bas-Belleville (et de celle de Belleville-Ménilmontant), vux du Conseil de quartier en ce sens, souhait de la Mairie du 20e : rien n'y a fait. M. Jean-Yves Mano, l'Adjoint de M. Bertrand Delanoë en charge du Logement ne voulait pas la renouveler, il ne le fera pas ! L'OPAH du Bas-Belleville, qui se terminera donc à la fin 2003, a pourtant montré son efficacité : 55% des immeubles du secteur ont commencé à entreprendre des travaux contre 20% en moyenne à la fin des autres OPAH parisiennes, ces résultats s'expliquant par le caractère pilote du dispositif mis en place grâce à notre action (périmètre restreint, aides financières renforcées, syndic social, fonds de préfinancement, groupe de pilotage actif, etc). Reste aujourd'hui à mener à leur terme les programmes de réhabilitation démarrés - sur 9 millions d'euros de travaux votés, seuls 3 millions ont été réalisés à ce jour - et à convaincre les copropriétaires qui n'ont pas encore voté de travaux de le faire. Et sur les 40 immeubles qui ont été frappés d'insalubrité dans le cadre de l'OPAH du Bas-Belleville afin de permettre une majoration des aides, seuls quatre ont achevé la totalité des travaux requis. La Mairie centrale a bien dû tenir compte de cette réalité et un dispositif complexe succèdera donc en 2004 à l'OPAH actuelle. Au moins huit des 87 immeubles du secteur d'OPAH (la liste définitive sera arrêtée d'ici à la fin de l'année) seront ainsi intégrés dans l'OAHD (Opération d'amélioration de l'habitat dégradé) que la Ville est en train de mettre en place sur l'ensemble de Paris pour combattre l'insalubrité dans le parc privé. Ces immeubles, qui seront suivis par un opérateur d'OPAH, bénéficieront d'aides proches de celles de l'OPAH du Bas-Belleville. Ces aides seront définies dans un Plan d'intérêt général (PIG) arrêté conjointement par la Ville et la Préfecture de Paris. Par ailleurs, 46 immeubles -- quasiment tous frappés d'arrêtés d'insalubrité -- seront intégrés dans ce PIG -- ils bénéficieront donc des mêmes aides financières -- mais pas dans l'OAHD. Ils seront en effet suivis non par les opérateurs de l'OAHD mais par la SIEMP, la société d'économie mixte à laquelle la Ville de Paris a confié la mission de redresser le patrimoine municipal le plus dégradé et accessoirement le suivi des immeubles privés frappés de procédures d'insalubrité. La SIEMP ne se sentant néanmoins pas armée pour aider au redressement d'un nombre aussi important d'immeubles privés, elle envisage de sous-traiter le suivi des immeubles du Bas-Belleville à un spécialiste qui pourrait être le PACTE, l'actuel opérateur de l'OPAH Face à cette usine à gaz qui privera a priori les immeubles d'un interlocuteur de proximité alors que la clé du succès de notre OPAH a été la présence d'un opérateur local, on peut s'inquiéter de la qualité du suivi qui sera apporté aux immeubles. On peut également regretter que d'autres bâtiments (une trentaine) qui auraient eu besoin aussi d'un suivi au-delà de 2004 soient abandonnés en cours de route. On ne peut enfin que déplorer une nouvelle fois l'absence de réel dialogue de la part de l'Adjoint du Maire de Paris en charge du Logement. Pour plus de renseignements, adressez-vous à l'antenne du PACTE
(tel. : 01.43.58.24.29).
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